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Jardin: + 25 % en deux ans pour GfK

Pascale Benhaïem-Komlos
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GfK

GfK publie les résultats de « son » marché brico jardin, autrement dit au périmètre des univers étudiés par l’institut, et note une progression de 25 % du jardin sur deux ans. Impressionnant.

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Sur deux ans, le marché brico jardin enregistre 15,4 % de croissance sur le brico jardin et + 25 % pour le jardin. Le marché jardin étudié par GfK (motoculture, PPJ, semences, outils à main jardin, barbecue, petfood chien-chat- poisson, végétal, mobilier extérieur, piscine et accessoires) s’établit à 3,2 Md€. Ajoutons que le petcare est à 880 M€ (+ 15%). « On a une année incroyable, notamment pour le jardin, souligne Agathe Gros, consultante DIY market intelligence GfK. Le CA est à un niveau jamais atteint et devient un nouveau référentiel. Un jardin à + 15,5 % et même +25 % sur deux ans. » Retenons également un fort dynamisme des produits motocultures et agricoles,( le jardin motorisé réalise 1,4 Md€, + 31 %) et des GSB en croissance de 23 % dessus à 192 M€. Notons également des tondeuses à + 38 %.

« Depuis quelques années, nous assistons à une tendance forte du jardin facile, le consommateur cherchant à faire moins d’entretien (vidange, changement de pièces type bougies, filtres...) et à disposer d’équipement sans fil, plus léger, commente Agathe Gros. Cela s’illustre côté outils sur batterie, dont les ventes dépassent 25 % du marché en 2021 mais aussi côté tondeuses. Certes, les modèles “conducteur marchant” représentent huit produits vendus sur dix, mais les achats de modèles “robot” ont été multipliés par 1,5 en deux ans.» GfK remarque que les consommateurs achètent de plus en plus bio et naturel en PPJ et alimentation animale et ces produits tirent le marché. « Les engrais bio représentent 41 % du marché en 2021, portés par une croissance de 30 % quand l’univers total engrais est à + 1 % seulement... » Même le petfood, croque bio et naturel (+ 69 % en CA), soit plus du triple de la croissance du marché global. Enfin, la cuisine d’extérieur brûle de ses plus beaux feux : l’univers a généré 178 M€ (+ 21 %), animé notamment par les modèles charbon (+29%) et combinés grill + plancha (+ 66 %).

 

Les GSA distancées

Sur le seul périmètre jardin par circuit, les GSA sont en repli marqué, mois après mois en 2021, et leur CA est inférieur à celui de 2019. Au contraire, les circuits spécialistes, motoculture en tête, ont réalisé une très belle année 2021. Jardineries et LISA sont sur une tendance bien supérieure à celle de la GSA. Le principal circuit est la GSB, qui réalise, dans le cadre du brico jardin, un peu moins de 6,5 Md€, la motoculture est à 890 M€, suivie des jardineries et LISA à 860 M€ (les GSA sont à 750 M€).


Le Web à 9%
Concernant les ventes en ligne côté enseignes, depuis de nombreuses années, la croissance on-line est supérieure à la croissance off-line. La progression de la part de marché du on-line brico et jardin étudié par GfK se poursuit en 2021 (+ 20 %), mais de façon plus modérée que les années précédentes. Au final, le poids du on-line a doublé en cinq ans pour atteindre 9 % : quasiment 1 € sur 10 est généré par le on-line en 2021.

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GSB/GSA

Évolution brico jardin et petfood sur deux ans

En violet, la progression de 2021 par rapport à 2020. En orange, la comparaison entre 2021 et 2019. Sur les univers étudiés par GfK, le secteur jardin a accéléré en 2021, alors que les ventes brico se sont stabilisées.

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GfK Croissance

Progression sur deux ans des univers jardin

À noter que l’outillage à main, les nettoyeurs haute pression et de jardin motorisés battent tous les records !

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Évolution bio

Le bio s’enracine

Regarder le poids du bio/naturel dans certaines familles : les marges de progression existent (à droite), mais vu les progressions de CA (à gauche), tout sera vert d’ici peu.

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Évolution bio

Les ruptures font mal !

1 consommateur sur 2 a été confronté à des ruptures de stock lors de ses achats bricolage (perceuse, outil motorisé...) et jardinage (tondeuse, outil, barbecue...) selon l’étude GfK Consumer Pulse. 1 acheteur sur 4 a finalement renoncé à son projet ou s’est reporté sur un produit reconditionné/d’occasion. De plus, 1 consommateur sur 3 a, lui, changé d’enseigne et plus de 20 % d’entre eux ont changé de marque pour finaliser leur achat.

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Ruptures de stock

Les motivations éco des Français

Selon une étude GfK, c’est l’achat local qui prime sur tout le reste (constat également fait par la distribution). La réparation ou l’occasion prennent du poids pour la moitié des personnes interrogées.

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Écoresponsabilité
Pascale Benhaïem-Komlos
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