Bilan des JDC avec Jean-Luc Garnier : "Mieux accompagner les distributeurs vers le marché de l’énergie ou du végétal."

Zepros Habitat : Peut-on faire un premier bilan de cette édition des JdC Garden Trends ? 

Jean-Luc Garnier : Il est encore un peu tôt pour faire un bilan définitif, mais ce qui est certain c’est que nous sommes sur une tendance à peu près étale par rapport à 2023. Au niveau acheteurs, tout le monde a répondu présent dès l’ouverture du salon mardi midi, premier jour de l’événement sur lequel nous avons eu quelques enseignes supplémentaires par rapport à l’année dernière. Sur la deuxième journée, nous sommes également sur un même niveau de fréquentation que 2023, avec là aussi, quelques acheteurs en plus. Il est encore trop tôt pour avoir les chiffres définitifs de cette vingtième édition. 

Zepros Habitat :  Justement, puisque cette édition est une édition anniversaire, comment pourrait-on résumer l’évolution des JdC Garden Trends sur les deux dernières décennies ? 

Jean-Luc Garnier :La première édition que j’ai dirigée est celle de 2008. À cette époque, nous avions 200 exposants, aujourd’hui nous en avons 390… Nous avons donc multiplié notre offre par deux, ce qui nous permet d’avoir une meilleure représentation de chaque segment du marché et donc de mieux refléter la réalité de l’univers du jardin aujourd’hui. D’autant que les exposants jouent eux aussi le jeu dans ce sens. La façon dont ces derniers scénarisent leurs stands a beaucoup évolué avec des produits et des équipements toujours mieux mis en valeur. Finalement, la seule chose qui n’a peut-être pas changé, c’est le concept de la manifestation elle-même. Les JdC restent un événement à taille humaine proposant avant tout de la bonne humeur et de la convivialité et ce, même si nous avons doublé le nombre d’exposants. 

Zepros Habitat : Quels seraient les leviers d’actions pour encore mieux accompagner exposants et acheteurs ? 

Jean-Luc Garnier : Côté exposants, il s’agit pour nous d’être toujours plus représentatif du marché et de son évolution. Je pense que l’on peut mieux couvrir certains segments du marché comme celui de l’énergie ou celui du végétal. Les distributeurs ont besoin de faire évoluer leur offre sur ces deux univers et il nous appartient de les accompagner dans ce sens. Enfin, cela n’est pas nouveau, mais nous poursuivons également nos efforts pour nous ouvrir davantage sur l’international. Je reste en effet convaincu que nous avons un service à apporter aux grandes centrales européennes. Pour l’heure, nous accueillons entre 100 et 150 acheteurs étrangers sur les 3 jours, je pense de manière évidente que nous pouvons faire mieux.