Aïe ça pique ! L’année jardin 2023 entre -2,2 % et -3 %
Selon Promojardin le marché du jardin a reculé de 3 %, de 2,2 % selon la Fédération des Jardineries et Animaleries. Une baisse pour les deux organismes certes, mais moins catastrophique qu’en 2022 et beaucoup d'optimisme pour 2024.
Lors de son Assemblée générale Promojardin a annoncé un recul de 3 % des ventes de végétaux et de produits d’extérieur de l’ordre de 3 % contre - 6 % selon la même source en 2022. En volume ce recul est de l’ordre de -7 % Pour la Fédration des jardineries de France, les enseignes adhérentes ont enregistré une baisse de 2,2 % de leur chiffre d’affaires en 2023 contre -10 % en 2022 tout en se réjouissant que le marché « se situe toujours 7 % au-dessus de son niveau avant la pandémie de Covid-19 ». La Fédération présidée par Emmanuelle Marvie note une réduction de 4 % de la fréquentation des magasins mais un panier moyen qui a progressé de 1,6 %, « compensant partiellement la baisse des volumes achetés ». Autre chiffre positif de la Fédération : les ventes de végétaux avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,7 %, tandis qu’il avait chuté l’année précédente. Curieusement Pomojardin note de son côté une baisse des ventes de végétaux,ceux d’intérieur de 1 %, idem côté végétaux extérieurs…
Les outils motorisés en pleine forme
En revanche, le manufacturé a particulièrement souffert des arbitrages de consommation et accuse un repli de 6 % en valeur, explique le Fédération des Jardineries. Pormojardin est plus prolixe et rentre dans les détails (voir tableau ci-dessous). A noter une reprise des PPJ de 1 % et de 7 % des outils motorisés. , lesquels représentent 7 % des ventes du secteur jardin au sens large
Qui s’en sort le mieux ? Personne selon Promojardin qui voit GSB, Jardineries , Internet et spécialistes Jardin reculer tous de 3 %. Seules les GSA font pire avec -4 %
« L’année 2023 aura été, une fois de plus, une épreuve pour nos adhérents. Toutefois, la bonne tenue des ventes de végétaux est un signal fort de l’attachement des Français à leur jardin et l’envie d’améliorer leur cadre de vie. » Emmanuelle Marvie, Présidente des Jardineries et Animaleries de France