Vent de fraicheur dans les animaleries québécoises

« Cet événement a été une occasion précieuse de découvrir l'engouement croissant pour le jardinage dans cette région, où 61% de la population s'adonne à cette activité. Le marché des végétaux au Canada génère près de 3 milliards de dollars par an, avec une dépense moyenne de 291 dollars canadiens par foyer.( …) 50% des ventes annuelles se concentrant entre mai et juin. Pour pallier la saisonnalité, certaines jardineries sont très actives à Noël et n'hésitent pas à organiser différents événements hors saison pour attirer les clients tout au long de l'année. Les jardineries québécoises sont principalement axées sur le végétal, sans produits manufacturés, rayons animalerie, ni articles de décoration pour la maison. (…)les entreprises peinent à recruter et dépendent fortement de la main-d'œuvre étrangère. L'avenir des jardineries au Quebec passera probablement par une concentration du marché.

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Un phénomène particulièrement intéressant se développe actuellement en Amérique du Nord : l'essor des rayons frais d'aliments pour animaux. Proposant des repas à base de viande, de légumes et d’ingrédients naturels, ces produits répondent à une demande croissante de la part des propriétaires d’animaux, soucieux de leur offrir une alimentation aussi saine que la leur. Cette catégorie de produits inclut des repas réfrigérés ou congelés, sans conservateurs, contenant des viandes de qualité supérieure et des ingrédients naturels comme des légumes frais. Il est fort probable que nous assistions à l'émergence d'un segment "frais" sur le marché français dans les années à venir, à mesure que les attentes des consommateurs évolueront vers des produits plus naturels et plus sains pour leurs animaux de compagnie Le marché des aliments frais pour animaux en Amérique du Nord était de 1,44 milliard USD en 2022 et devrait croître à un taux de 20,2 % par an pour atteindre 7,5 milliards USD d'ici 2031.

Thomas le Rudulier