... Leroy-Merlin ! En général la Nuit d’Inoha se déroule dans une ambiance a minima feutrée et si quelques piques se déclenchent, c’est à fleuret moucheté. Mais c’était "Black Thursday", ce jeudi soir, sur la péniche qui a embarqué industriels et distributeurs. Il y avait comme qui dirait du roulis sur la Seine ! Après les traditionnelles remises de prix Inoha aux industriels les plus méritants, par Valérie Dequen (déléguée générale d'Inoha), c’est Jean-Eric Riche qui a pris la parole au non des fabricants. Et là, le champs lexical a été pour le moins inhabituel : « anxiété », « dégradation du moral », « inquiétude », « difficulté », « défiance », mais également « point de rupture ». La gorge du président est nouée. Et dans un silence de cathédrale, il rappelle à l’auditoire que les industriels ne cessent de subir des coups. Et de citer, tour à tour, les distributeurs qui massifient (on pense bien sûr au One Kingfisher), à ceux qui « deviennent fabricants » (GoodHome et autres), et pour lesquels les industriels « seraient cantonnés au rôle de sous-traitants… »