Jardin animalerie : un marché à +1,1 % en 2020

En dépit de la pandémie, qui s’est traduite par deux confinements à des moments stratégiques pour elles (le printemps, puis la préparation des fêtes de fin d’année), les jardineries ont rattrapé leur retard.

Avec une fermeture totale, puis partielle des magasins au plus haut de la saison, le premier confinement avait été particulièrement néfaste : -62% en mars et – 39% en avril, sur 2019. Une consommation en forte hausse des Français en quête de nature et de vert a permis, durant les mois suivants, de rattraper ce retard.

Si l’ensemble du marché clôture à 1,1 %, l’année connait en effet une forte disparité entre les deux semestres. Ainsi, le premier semestre enregistre une dégringolade à -7,2%. La chute est particulièrement sévère pour la maison à -13,1%, tandis qu’elle est respectivement de -6,7% et – 7,2% pour le jardin et l’animalerie. Le second semestre a permis un rattrapage (+12,5 %), particulièrement pour le jardin, qui a progressé de 18,9% sur 2019. La maison est à+5% et l’animalerie +5,2% sur cette même période. Au final, l’activité du jardin termine à + 2,2% sur 2020 (par rapport à 2019), -1,3% pour la maison, et -1% pour l’animalerie. Benjamin Dejardin, Président des Jardineries et Animaleries de France, commente : « grâce au professionnalisme de nos collaborateurs, aux actions d’influence de la Fédération et aux Français qui ont retrouvé ou découvert le plaisir du végétal, le secteur a pu sortir la tête de l’eau en 2020. Cependant, ces résultats ne doivent pas faire oublier les difficultés que traverse notre filière, notamment dans le végétal et la menace d’un nouveau confinement à l’aube du printemps 2021».

Samia Ouledcheikh