Nouveau : Super U teste une animalerie "shop in shop"

« Des grandes surfaces comme les nôtres doivent proposer l’offre la plus large possible et donc des produits « vétérinaires » . Surtout quand il s’agit du plus grand magasin de France en termes de CA avec 100 M. Seulement voilà : c’est un peu comme avec la parapharmacie, il y a des conditions. Pour vendre leurs produits « healthcare » ces marques exigent du conseil et une caisse dédiée. Vous l’avez compris … la garantie de la présence d’un conseil c’est justement d’avoir cette caisse et donc le caissier…. Des contraintes qui ne sont pas dans les habitudes des GSA.

« Les clients n’aiment pas sortir deux fois leur carte de paiement… Mais on joue le jeu car la démarche est cohérente, explique Benoît Choplain, qui essuie donc les plâtres (ou pas d'ailleurs) de ce nouveau concept comme 3 autres magasins en France ( Agde, Pontarlier, Savenay,…)bientôt 4. Il reconnaît d’ailleurs qu’au début la présence permanente d’un caissier a été un peu difficile. Pas facile de prendre ce habitudes de « cellule de galerie marchande »

Le coin des spécialistes

Côté rayon, Truffes et Poils est composé de 18 éléments de 133 cm et 3 îlots de 133 cm. Le tout est chaleureux, habillé façon bois avec un toit , grandes photos et dès l’entrée le nom de l’enseigne et sa baseline : le coin des spécialistes. Il y a d’un côté une ILV verticale annonçant l’univers chien, les friandises, accessoires et jouets, l’hygiène et les soins et de l’autre côté, même chose pour les chats, avec au centre en îlot la caisse et quelques accessoires. A noter la présence de nourriture en vrac. Bref c’est la qualité … le tout placé à côté du rayon petfood classique de l’hyper.

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Systeme-U a confié à Xprians Consulting la réalisation de ce « shop in shop » cette sorte de mini Noa ( l’animalerie In Vivo logée chez Carrefour) à la sauce U. Benoît Choplain effectue nombre d’ajustements et de réglages et nous confie que pour l’instant ça marche bien mais il estime que Truffes et Poils croque sans doute sur son rayon habituel d’alimentation plus typée hyper. « Mais on peut difficilement tirer des conclusions car nous sommes dans une période exceptionnelle ». Au fait ? Que pensent les fournisseur petfood classiques de ce concept où l’on retrouve Purina (pas encore Royal Canin) ? « Elles sont dubitatives » sourit Benoît Choplain qui veut les rassurer : « quand une offre sert les besoins des clients tous les produits en profitent ». Autre constat et regret de l'associé : la taille des sacs ! Il faudrait des modèles plus gros. A bon entendeur …