Paul Cassignol, nouveau Président de la Fédération des magasins du bricolage

Paul Cassignol, 60 ans, vient de prendre la Présidence de la Fédération des magasins de bricolage (FMB). Et le bricolage, il connait, on pourrait presque l'appeler Monsieur Bricolage puisqu'il en fut le président depuis 2015. C'est même lui qui recruta Christophe Mistou  en 2016 à la Direction générale pour former ce tandem qui redressa les finances du Groupe. Paul Cassignol est mandataire d'une demi douzaine d' entreprises dont  six  Mr Bricolage dans le Sud Ouest  (Gers, Ariège, Lot-et Garonne, Tarn et Tarn et Garonne) sans oublier 5 magasins Intersport, enseigne dont il est également administrateur.  Ingénieur de formation , Paul Cassignol est également diplômé d'école de commerce (TBS/Toulouse) et entra dans l'affaire familiale en 1991 qu'il fit prospérer au point de devenir le candidat choisi par ses pairs pour devenir en 2015 Président de l'ANPF et de Mr Bricolage SA.

Réputation de conciliateur

 Il a donc passé la main en juin dernier à Didier Julien pour se concentrer sur une autre présidence,  celle de la Fédération des magasins de Bricolage qu'il co-présidait déjà depuis un certain temps. Il remplace Mathieu Pivain qui avait  pris ses fonctions dans des conditions un peu rocambolesques. On se souvient en effet qu'à l'origine Marc Ténart  avait été  élu  Président de la FMB  en 2019, au titre de DG de Castorama... mais patatras ! Voilà que cette fonction , il l'a perdit  quelques semaines plus tard et c'est donc Mathieu Pivain qui le remplaça au pied levé, lui qui dirigeait le développement immobilier de Kingfisher France. A la tête de la FMB, l'élu non prévu eut à gérer, entre autres, la crise Covid mais aussi à retricoter les relations avec les fabricants représentés par Inoha, puis les dissensions dues au partage des chiffres  entre les enseignes.  

Son successeur, homme de consensus et de dialogue, est un ariégeois amoureux de son terroir et fin connaisseur du retail. Il coprésidait la FMB auprès de Mathieu Pivain et apparait comme l'homme idoine pour faire dialoguer les barons du marché de la distribution dans l'intérêt général de la filière, d'autant qu'il n'est ni de la maison Kingfisher, ni de la chapelle Adeo.