Visite du premier Leroy Merlin Essentiel

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C’est historique ! Un Leroy Merlin de 2 000 m2… du jamais vu. L’enseigne avait certes posé ses couleurs sur des surfaces inférieures à 10 000 m2 et planté son drapeau dans des villes moyennes ; mais là, c’est un virage clé. Prudence, « Il s’agit juste d’un test d’un an », tempère Jérôme Chagneux, le directeur du site actuel et de l’ancien Weldom. En tout cas un sacré test, car un Leroy dans une ville de 8 000 âmes, le tout à une vingtaine de kilomètres d’Orléans et de ses surfaces géantes de bricolage (dont un Leroy Merlin)… cela aurait été inimaginable il y a quelques années. L’enjeu est clair. Si ça fonctionne, c’est tout Weldom qui pourrait se draper de vert !

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« C’est classe, s’exclame Jessica, une cliente qui travaille chez Super U et qui est venu par curiosité avec ses deux filles. Avant c’était plus le foutoir mais maintenant c’est beau, bien éclairé et il y a plus de choses. Ça m’évitera de courir à Orléans. » Il est vrai qu’en termes de références, le magasin est passé de 19 000 à 23/24 000 sans compter les 9 écrans tactiles du magasin qui ouvrent sur un total de 50 000 références. Ces écrans ressemblent à ceux que l’on connaît dans les derniers Leroy Merlin, à ceci près qu’ils sont conçus pour être parcourus par le conseiller avec le client. « Bien sûr, le client peut s’en servir tout seul, mais l’idée ici est de rester dans la proximité avec nos clients », explique Jérôme Chagneux qui poursuit : « Dans ce nouveau format, nous avons mis le meilleur des deux enseignes. La puissance de l’offre Leroy Merlin, sa profondeur, sa largeur, ses prix et de l’autre côté l’authenticité, la proximité de Weldom. ».

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Et qui dit proximité dit… animalerie. Et malgré la présence d’un Baobab à côté, il ya un secteur jardin et surtout un rayon petfood. Une première pour un Leroy Merlin ! Au menu, c’est Royal Canin et Purina… L’apport de Weldom, c’est également le mot Essentiel, une zone droguerie/quincaillerie de tous les jours qui reste présente dans le nouveau magasin et qui a inspiré le nom de ce nouveau format. L’apport de Leroy Merlin, c’est l’organisation, les têtes de gondoles, la théâtralisation avec ces tables empilées, la signalétique et bien sûr le catalogue de produits. Ici, il y a des douches, des vasques, etc.

Le magasin se divise d’ailleurs en deux allées parallèles. À droite, un demi-magasin Déco au sens large avec dans l’ordre peinture, éclairage, salle de bains, sols, rangements, bois aménagement et sa découpe, et à gauche un demi-magasin technique qui commence par la zone Essentiel, et se poursuit par le jardin, la quincaillerie, l’outillage, la plomberie, l’électricité … Dehors, la zone Aménagement extérieur/bâti qui reste toutefois limitée. Faut dire qu’en matière de bâti, il suffit de traverser la rue pour être chez Point P.

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Voilà pour les apports de chacun, mais il y a aussi de vraies nouveautés qui n’existaient ni chez l’un, ni chez l’autre. C’est le cas de la conciergerie, comme dans les hôtels de luxe. Une zone située directement après les caisses et qui accueille les clients qui viennent ici faire leur carte de fidélité, un lieu qui fait le lien avec le grand magasin d’Orléans, qui organise les poses, les locations de matériels Loxam, etc. Bref, c’est le « coin où on cause », avec les zones services classiques d’un Leroy Merlin mais condensées dès l’entrée et saucées à l’authenticité d’un Weldom.

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Au milieu du magasin, c’est la place des Voisins, une zone avec table, machine à café et programme de cours de bricolage. De fait, pendant notre visite, certaines personnes, notamment les plus âgés, venaient s’y asseoir, attendant que le conseiller débrouille leur problème.
Les salariés, dont le nombre est passé de 21 à 28 (embauche de CDD), paraissent satisfaits, enthousiastes : « Quand on voit ce qui se passe dans d’autres enseignes, être rattaché à Leroy Merlin c’est rassurant ». Rassurant mais on sent qu’ils veulent être à la hauteur et qu’il y a un peu de stress : « Nous avons suivi des formations, mais je pense qu’on va s’améliorer au contact des clients », se rassure Suzanne. Et des clients, en ce premier samedi d’ouverture, il y en a ! C’est le parking qui paraît presque un peu petit. Heureusement, les clients utilisent celui du Centrakor voisin qui ne doit pas être mécontent de ce voisin si attractif.

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Le test paraît bien lancé. Thomas Bouret, DG de Leroy Merlin, était à l’inauguration, des concurrents sont passés… Tous les yeux sont braqués sur Châteauneuf. Pas de quoi stresser son directeur qui dans son for intérieur doit se dire qu’avec ce bon démarrage l’essentiel est fait. De retour à Paris, on apprend qu’un autre Weldom proche de Strasbourg pourrait devenir Essentiel mais sur une taille un peu plus grande. À suivre !