Adoxa fait salon pour la première fois

Dans les allées du salon d’enseigne d’Adoxa  quelques-uns des 300 exposants se demandaient bien d’où venait ce nom Adoxa.  Wikipédia leur a sans doute  répondu que c’est une herbacée et que ce nom vient d’un « a » privatif placé devant doxa et qu’on pourrait traduire le tout par « sans rumeur », « sans réputation »… autrement dit aussi par discrétion ce qui va bien à cette centrale qui a pour mission d’alimenter des produits de réseaux de magasins rattachés à des coopératives agricoles. Or dans ce monde-là, on ne fanfaronne guère préférant les actes aux grands effets d’annonce. 

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La plénière était dans cet esprit-là avec une nouvelle venue Bérengère Hubner, ex dirigeante dans le groupe Mulliez qui a pris la parole la première pour lancer cette convention.  Elle a dévoilé une montgolfière comme sigle avec une baseline classique mais efficace «  + fort ensemble ». Sa mission (lire Interview) des achats plus massifiés, plus efficaces tout en laissant aux magasins les décisions et l’agilité.  Une courte vidéo a permis aux équipes d’Adoxa  (chefs de produits, etc) de se présenter simplement  et d’expliquer leur mission. Une bonne idée qui a permis à tout le réseau de mettre un visage sur ces acheteurs, responsables de data , logistique etc.   On retrouvera d’ailleurs dans le salon des panneaux avec l’organigramme  et des photos. Cela peut paraitre tout bête mais l’idée est efficace en plein salon pour que le réseau apprivoise sa centrale. Efficace et transparente. A ce propos  la directrice générale  a rappelé que les 3 piliers sur lesquels Adoxa se reposait était la Transparence, la Confiance et la Performance . 

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Sur scène des représentants des coopératives se sont succédés sur différents thèmes, des interventions entrecoupées de petit focus Dia-mart forts intéressants dispensés par le toujours brillant Cédric Ducrocq.  Quand il a lancé à l’assistance «  Dans les coopératives il n’y a pas toujours eu une exigence de performance comme dans les grands groupes de distribution intégrés, mais maintenant c’est terminé ! » ... le ton était donné

Une histoire d'arbres et de champignons 

Florian David, du groupe Lorca est venu dire à quel point le commerce devait être simple : « répondre au besoin du client ! Pas besoin de lui vendre ou d’inventer le fil à couper le beurre » Rappel de bon sens suivi par celui d’Alban Favennec (Saisons & Jardin) qui face aux crises auxquelles est confronté le commerce conseille d’imiter la nature. « L’arbre ne se déracine pas pour aller se planter ailleurs .. ; il s’adapte, il fait plonger ses racines pour aller chercher de l’eau. On doit en faire autant pour aller chercher nos clients". Quant à la présence  de Saisons et Jardins chez Adoxa il file encore la métaphore naturelle : « arbre et champignons ont besoin l’un de l’autre pour se développer », sans toutefois préciser qui est l’arbre et qui est le champignon ! 

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 Une coopération vantée également par les représentants d’ Eureden, Euralis  voire Terrena Pro qui rejoint le bateau qui parait taillé pour le grand large pour reprendre la métaphore V endée Globe utilisée par Bérengère Hubner. On aura noté que la plénère a peu parlé des magasins  mais ça c'est l'affaire désormais d'une autre entité Apex Franchises. 

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