Weldom présente sa logistique  dernier cri

Député, maire, DG, salariés, partenaires.. ; tout le monde était rassemblé mercredi 14 octobre à Breuil le Sec, dans l’Oise, à environ 75 km de Paris pour découvrir la perle de logistique de Weldom qui a nécessité 110 M€ d’investissements depuis 2017. La capacité logistique de Weldom s’élève désormais à 200 000 m2  en comptant les autres entrepôts gérés eux par des partenaires. 

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A Breuil le Sec, où se trouve également le siège de Weldom,  la capacité  a été multipliée  par 2,5 en deux ans. Particularité de ce site :  sa propension à traiter du petit colis, argument on ne peut plus séduisant pour les petits magasins. On rappelle que le réseau Weldom de 333 Weldom et 460 points de vente Club partenaires est essentiellement composé de magasins de petite taille … en tout jamais plus de 4000 m2 avec une spécialité de produits d’entretien et de réparation.  

 “Quelque  90 à 95 % des marchandises sont proposées à l'unité pour aider les franchisés à limiter leurs stocks et leurs besoins de trésorerie,” explique Charles Edouard Mielet, directeur de la Supply Chain Weldom, lequel est un pur produit de la maison orange  puisqu’il a commence là au sortir de ses études ! Il a vu et fait grandir cet outil modernisé comme aucun autre outil logistique d’Adeo. Tous les magasins sont livrés au moins une fois par semaine, avec une fréquence augmentant pour les plus grands (jusqu'à une livraison quotidienne). “ Le coût de livraison est identique pour tous, quelle que soit la localisation géographique, y compris les DOM-TOM” ajoute-t-il.

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Ici les cartons des fournisseurs sont déconditionnées et les produits classés par famille dans des bacs qui partent en voyage sur des tapis puis sont stockés par des machines dans un entrepôt "mini-load" de 6 000 m², comprenant 10 allées et offrant 130 000 emplacements. Le placement des marchandises est géré par des algorithmes qui optimisent l'emplacement en fonction de la rotation des produits et assurent la répartition sur les 10 allées ce qui garantit une continuité d'activité maximale, même en cas de panne d'une allée. "Ce système est une nouveauté, et a été  mis en place il y a un an et demi", commente "Charly" Meliet. L’automatisation du transport de ces bacs signfie qu'ils ne sont plus portés et permet de les charger plus qu’avant passant ainsi  de 16 kg  à 30 kg.

De 24 à 420 lignes de commandes/ heure/personne

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Lors de l’assemblage de la commande  trois méthodes  sont possibles : celle, à l'ancienne, qui oblige l’opérateur à aller chercher les produits dans les racks (cariste)  et remplir son carton, méthode désormais rare, qui  se traduit par une productivité de 24 lignes de commandes par jour. 

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Plus rapide, la méthode du carton vide que l’opérateur promène sur un tapis dans racks où les bacs  de produits ont été positionnés intelligemment , l’opérateur venant réaliser son picking dedans. A ce rythme la performance est quasi quadruplée à 80 à 90  lignes de commande à l’heure .  (ci-dessus)

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Mais tout cela n’est rien comparé à la toute dernière méthode où l’opérateur ne bouge plus , les bacs sont acheminés automatiquement vers le logisticien dans un ordre conçu par les algorythmes pour remplir le carton pour que le magasin opère une mise en rayon tout aussi logique  . “ Cela divise par 4 le temps de mise en rayon pour les franchisés.” précise le directeur de la Supply Chain. Avec ce troisième système la vitesse augmente  à 420 lignes de commande / h et par personne . Fascinant !   

Des robots emballants !

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Pour ne pas casser le rythme Charles Edouard Meliet  a même obtenu un petit cadeau : une fermeture des colis et mise en palette réalisée par des  robots que l’on retrouve en général chez les constructeurs automobile. “il aurait été dommage de casser le rythme sur la fin” . C’est le même équipementier Savoye qui a construit l’ensemble de la ligne.  Côté investissements à venir Weldom réfléchit  à investir pour l'année prochaine, notamment l'intégration d'AMR (Autonomous Mobile Robots) pour le déplacement automatisé des palettes,  vue la longueur kilomètrique de l’entrepôt .

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On se demande s’il reste des salariés dans cette logistique et Weldom de nous répondre que le groupe a embauché et que  « Contrairement aux idées reçues, l'automatisation n'a pas détruit d'emplois ; le nombre d'employés en CDI est passé de 210 en 2017 à 350 aujourd'hui, avec un faible taux de rotation (5 %).”  Le directeur Supply Chain  que de nouveaux métiers sont apparus dans la Maintenance industrielle, le pilotage d'outils mécanisés ou le pilotage d'activités. Le eNPS interne qui mesure la satisfaction des salariés serait passé de -2 à 71 !  Un redressement dû en partie  aux condition de travail lrgement améliorées  avec bien moins de port de charge .  La réduction de la pénibilité aurait d’ailleurs permis d’intégrer de plus en plus de femmes (entrepôt majoritairement féminin) et déclencher même  l’intégration de personnes en situation de handicap (promotions Handiwork) ce que nous avons pu vérifier lors de la visite.  Pour rester dans le domaine de la RSE on apprend également que le déconditionnement  des colis initiaux des fournisseurs permet de supprimer  80 % des déchets en magasin  puisque ces derniers n’on pas à le faire et  que 95 % des déchets du site logistique eux  sont valorisés.Enfin  95 % de la distribution utilise des énergies alternatives au gasoil, entraînant une réduction de 70 % des émissions de CO2 en trois ans.

Le dernier entrepôt présente des racks peu utilisés mais en attente …  Il s’agit des poste e-commerce qui représentent à ce jour 2 % du traitement des produits achetés en ligne. On a bien compris à l’issue de cette visite que cette puissance de feu logistique ne pouvait pas servir que l’enseigne Weldom même si l’enseigne grimpe un jour à 1000 magasins. D’ailleurs Leroy Merlin et Adeo utilisent déjà cet outil comme clients auxquels Weldom facture sa prestation car après tout c’est bien Weldom qui a investi. Mais demain c’est la marketplace de Leroy Merlin qui pourrait bien trouver dans ce hub un allié logistique pour vendre une belle prestation à ses marchands. "Charly" confirme qu'elle en a la capacité. Or on sait, avec Amazon et ManoMano que c’est une prestation qui rapporte bien plus que le seul métier de la marketplace. Et comme ce hub logistique est déjà rentabilisé … on vous laisse imaginer ce qu’Adeo in fine pourrait y gagner !