Salon du Végétal reporté, son Président s'explique

Pascale Benhaïem-Komlos
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Salon du Végétal reporté, son Président s'explique

Initialement prévu en septembre au Parc des Expositions d'Angers, le Salon du Végétal revoit sa copie avec une nouvelle version en deux phases, un premier rendez-vous digital qui se tiendra les 14 et 15 septembre, et un second rendez-vous 'physique' au Parc des Expositions d'Angers les 8 et 9 février 2021. Thierry Browaeys, président du Salon du Végétal nous en détaille le fonctionnement.

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Pourquoi avoir changé de cap?

L'idée est de créer un événement post covid pour que la filière production se remette du traumatisme de la crise sanitaire qui l'a particulièrement impactée. Nous, producteurs et horticulteurs, avons été très secoués, avec des ventes inexistantes au printemps, qui est normalement notre période phare et ne pouvant ni vendre nos végétaux, ni les garder en culture, il a fallu malheureusement en détruire. Et même si depuis le déconfinement, nos ventes ont connu une vraie embellie (notamment pour les produits 'utiles' comme les plants potagers), toutes ces ventes perdues ne se rattraperont pas... Comme de plus, en septembre, nous ne sommes pas sûrs d'avoir l'autorisation de nous réunir à plusieurs milliers, avec l'organisation Destination Angers qui pilote le salon et le BHR qui incarne la voix de la production, nous avons choisi de mettre en place ce salon 'double détente'. Pour rassembler toute la production. Et créer une communauté du végétal.

 

Comment se passera la version digitale en septembre?

Le public (distribution, architectes, prescripteurs, fleuristes...) devra s'inscrire et aura accès à une plate-forme de référencement. Sur cette plate-forme, tous les producteurs français pourront présenter leurs produits et nouveautés, et ce, je tiens à le préciser de façon entièrement gratuite. Nous voulons vraiment réunir la profession autour d'un événement certes plus 'light' que d'habitude mais de qualité, pour que chaque personne qui se connectera trouve une offre variée et puisse faire son sourcing. Les producteurs qui en auront besoin pourront être assistés par le BHR ou par des grossistes pour mettre leur offre en situation. Si un distributeur est intéressé par une nouvelle offre de pivoine, il pourra prendre rendez-vous avec le producteur qui lui présentera ses produits de façon plus personnalisée. Enfin, le public trouvera aussi sur le site des podcasts et des séminaires téléchargeables ainsi que des prises de paroles en direct pour animer l'événement.

Pascale Benhaïem-Komlos
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