«Quand je vais dans une jardinerie je veux les basiques ! » C’est le message de l’animateur de 59 ans, client fréquent de ces magasins pour le compte de son émission « Silence ça pousse » et son module « Pas de panique » où il aide un particulier à récrire le paysage de son jardin. Les basiques, chez Stéphane Marie, c’est un concept un peu plus compliqué qu’il n’y paraît… Mais pour comprendre son raisonnement et aider les jardineries à séduire l’animateur, revenons sur le fonctionnement de « Silence ça pousse ». Un particulier désireux de refaire son jardin pose sa candidature en ligne, si elle est retenue, l’animateur se déplace et dégaine ses crayons pour redessiner le jardin. « À l’origine je ne suis pas jardinier », nous rappelle ce diplômé des Beaux-Arts d’Orléans. Son arme première reste pourtant le végétal pour décorer le jardin, le rythmer. Stéphane Marie reste fidèle à ce qui est presque devenu sa devise, souvent reprise d’ailleurs par l’imitateur Laurent Gerra : « Il faut végétaliser ». « À mes yeux, la jardinerie idéale c’est celle qui met en avant le végétal. Pas la peine de faire les Floralies de Nantes, mais tout de même on peut éviter les caddies dans le sas d’entrée et déjà réaliser une jolie mise en place de ses plantes. Il faut de la magie ! Il faut que le commerce soit une fête. Je pense aussi aux corners de Noël, aux petites mises en scène, c’est joli à condition que ce soit autour du végétal. »